
Dans un environnement où les interactions avec des partenaires tiers jouent un rôle crucial dans le fonctionnement des organismes publics, la gestion proactive des risques associés à ces relations est devenue une priorité stratégique. Le TPRM (Third-Party Risk Management) s’impose comme une démarche essentielle pour garantir la conformité réglementaire, réduire les risques financiers et prévenir les menaces cybernétiques.
Avec plus de 430 000 tiers gérés dans le monde, Aprovall se positionne comme un acteur incontournable dans l’accompagnement des institutions publiques vers une gouvernance résiliente et collaborative. Par exemple, une collectivité territoriale a pu réduire significativement ses délais de traitement administratif grâce à la mutualisation des dossiers fournisseurs et à l’automatisation des processus d’évaluation. Cette approche collaborative permet d’optimiser la gestion des risques tout en réduisant la charge administrative pour l’ensemble des parties prenantes.
Cet article explore les bénéfices concrets du TPRM dans le secteur public, en s’appuyant sur l’expertise éprouvée d’Aprovall et des exemples sectoriels tels que l’habitat social. Il propose également des clés pour réussir la transition vers une gestion des risques tiers optimisée, adaptée aux défis actuels.
Pourquoi le TPRM est crucial dans le secteur public ?
Dans un environnement où les organismes publics dépendent d’un réseau complexe de partenaires tiers, la gestion proactive des risques liés à ces interactions est devenue indispensable. Ces partenariats exposent les institutions à des risques financiers, réglementaires et cybernétiques, qui peuvent compromettre leur fonctionnement et leur crédibilité. Le TPRM (Third-Party Risk Management) offre une approche structurée afin d’ évaluer, de surveiller et d’atténuer ces risques tout au long du cycle de vie des relations avec les tiers.
Selon une étude de Deloitte, 87% des organisations ont subi un incident perturbateur impliquant un tiers au cours des trois dernières années, mettant en lumière l’importance d’une gestion rigoureuse et continue.
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Gestion des risques financiers
Les finances publiques nécessitent une transparence absolue afin de garantir une utilisation optimale des ressources. Une défaillance financière d’un partenaire tiers peut entraîner des interruptions critiques dans la fourniture de services essentiels et nuire à la réputation institutionnelle. Le TPRM permet d’évaluer en continu la santé financière des partenaires, identifiant ainsi les collaborations risquées avant qu’elles ne deviennent problématiques.
C’est ainsi qu’un établissement public de santé a utilisé une solution TPRM pour évaluer la santé financière de ses fournisseurs d’équipements médicaux critiques. En suivant les recommandations de l’AFA sur la diligence raisonnable des tiers, l’établissement a pu identifier précocement les risques financiers chez un fournisseur stratégique. Cette démarche a permis d’éviter un retard dans la livraison de matériel essentiel et d’assurer la continuité des soins.
Enfin, soulignons que, selon une étude du Financial Stability Board (FSB), les organismes qui mettent en œuvre un cadre structuré de gestion des risques tiers réduisent significativement les incidents financiers et améliorent leur capacité à maintenir la continuité des services essentiels, un enjeu critique pour le secteur public. Cette approche proactive permet non seulement de renforcer la résilience opérationnelle, mais aussi d’optimiser l’utilisation des ressources publiques.
Contrôle de la conformité
Le respect des cadres réglementaires, tels que le SPASER ou le DORA (Digital Operational Resilience Act), est essentiel pour les organismes publics. Une non-conformité peut entraîner des sanctions financières sévères et nuire à la crédibilité institutionnelle.
En intégrant un programme TPRM, il devient possible de garantir que tous les partenaires respectent ces exigences tout au long de leur collaboration :
- Dans le cadre du déploiement de services numériques éducatifs, une collectivité territoriale a collaboré avec ses partenaires pour garantir la conformité RGPD des prestataires impliqués dans la fourniture de logiciels pédagogiques. Résultat : une réduction de 20 % des incidents liés à la gestion des données des élèves.
- Un projet mené par une académie régionale a permis de garantir la conformité des prestataires impliqués dans le déploiement d’équipements numériques éducatifs, grâce à un suivi en temps réel des certifications et contrats. Cette initiative a réduit les non-conformités contractuelles de 35%.
Pour aller plus loins
Selon la Commission Européenne, avec l’entrée en vigueur de DORA (Digital Operational Resilience Act) en janvier 2025, un programme efficace de gouvernance tiers devient indispensable pour les organismes publics afin d’assurer leur résilience opérationnelle et de réduire significativement les risques de non-conformité.
Les risques cybernétiques et comment les gérer
Dans un monde de plus en plus numérique, les cyberattaques ciblant le secteur public se multiplient, exposant les institutions à des pertes de données sensibles, des interruptions de service et des atteintes à leur réputation. Chaque partenaire tiers représente une potentielle vulnérabilité dans la chaîne de sécurité, ce qui rend la gestion proactive des risques cybernétiques essentielle.
Selon le World Economic Forum, 72% des organisations ont constaté une augmentation des risques cybernétiques au cours de l’année écoulée, notamment en raison de la sophistication croissante des attaques sur les infrastructures critiques WEF – Rapport sur la cybersécurité 2025. Face à cette réalité, le TPRM (Third-Party Risk Management) joue un rôle clé en intégrant des mécanismes d’évaluation continue et de surveillance des partenaires tiers pour protéger les données sensibles et garantir la continuité des services publics.
Mise en place de mesures préventives
Pour contrer les menaces en matière de gestion des risques cybernétiques, il est crucial d’adopter une stratégie de prévention structurée. Cela inclut l’évaluation initiale des partenaires tiers, mais aussi la mise en œuvre de technologies avancées et de bonnes pratiques pour réduire les vulnérabilités.
Un établissement public scolaire a intégré une solution TPRM afin de surveiller les accès aux ressources numériques éducatives. Grâce à cette technologie, il a pu détecter et bloquer en temps réel plusieurs tentatives d’accès non autorisé, garantissant ainsi la sécurité des données sensibles des élèves.
Mesures clés à adopter
- Formation continue des équipes internes et sensibilisation à la cybersécurité.
- Surveillance en temps réel des activités suspectes grâce à l’IA documentaire.
- Mise à jour régulière des logiciels et déploiement de pare-feux avancés.
- Respect des normes européennes telles que la directive NIS 2, qui impose aux institutions publiques d’élaborer des plans de réponse aux incidents et d’améliorer leur coopération transfrontalière.
Ces initiatives permettent non seulement d’anticiper les menaces, mais aussi de minimiser leur impact lorsqu’elles surviennent. Par exemple, lors des Jeux Olympiques 2024, l’ANSSI a coordonné avec succès audits et exercices pour prévenir toute perturbation majeure, malgré plus de 548 incidents signalés.
Retour d’expérience : succès et défis rencontrés
La mise en œuvre d’un programme de gestion des risques tiers (TPRM) dans le secteur public offre des bénéfices significatifs, mais elle peut également révéler des défis opérationnels et organisationnels. Les retours d’expérience montrent que l’approche collaborative et structurée d’Aprovall permet de surmonter ces obstacles tout en maximisant les résultats pour ses partenaires publics.
Selon la Banque Centrale Européenne (BCE), l’utilisation de systèmes automatisés pour surveiller les tiers améliore considérablement la capacité des organismes publics à répondre rapidement aux incidents et à maintenir leur résilience opérationnelle.
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Étude de cas : Organisme d’habitat social
Dans le secteur de l’habitat social, un organisme public a fait appel à Aprovall pour résoudre des difficultés liées à la gestion des dossiers fournisseurs. Grâce à une solution TPRM adaptée, l’organisme a bénéficié d’un suivi rigoureux et d’une mutualisation des données, permettant une réduction significative des délais de traitement administratif. Ce projet a également permis de garantir la conformité réglementaire des prestataires tout en améliorant la qualité des services offerts aux locataires.
Grâce à l’intégration d’une solution TPRM adaptée, l’organisme a pu :
- Identifier rapidement les partenaires à risque grâce à une évaluation continue.
- Réduire les non-conformités de 40% lors des audits externes.
- Réaliser une économie budgétaire annuelle estimée à 15%, en éliminant les collaborations inefficaces.
Ce projet a également permis de renforcer la qualité des services fournis aux locataires, notamment par une meilleure coordination avec les sous-traitants critiques. Ces résultats illustrent comment une gouvernance tiers rigoureuse contribue à la résilience opérationnelle dans le secteur public.
Autres bénéfices observés
Au-delà des résultats immédiats, la mise en place d’un programme TPRM apporte des avantages durables. Parmi eux :
- Amélioration de la transparence interne : les employés sont désormais mieux formés pour identifier et signaler les risques liés aux partenaires tiers.
- Renforcement de la confiance des parties prenantes : une gestion proactive des risques inspire davantage de confiance auprès du public et des décideurs politiques.
- Exemple sectoriel : collectivités locales Dans le cadre de projets liés au développement durable, une région française a utilisé un programme TPRM pour évaluer les engagements environnementaux et sociaux de ses prestataires publics. Cette démarche a permis d’améliorer la transparence et de renforcer la confiance des parties prenantes.
Comment réussir le déploiement du TPRM ?
La mise en œuvre d’un programme de gestion des risques tiers (TPRM) dans le secteur public nécessite une méthodologie structurée et collaborative. Pour garantir son succès, il est essentiel d’impliquer les dirigeants dès les premières étapes et de s’appuyer sur des technologies adaptées pour automatiser et optimiser les processus. Ces deux piliers permettent de structurer un cadre solide et d’assurer une gestion continue des risques.
Impliquer les dirigeants
L’engagement des dirigeants est un facteur clé pour la réussite de tout projet TPRM. Leur soutien visible et actif permet d’aligner les objectifs stratégiques avec les besoins opérationnels, tout en garantissant une allocation optimale des ressources.
Selon une étude de Wavestone, 90% des programmes TPRM ayant échoué manquaient d’un soutien clair de la direction. Impliquer les décideurs dès le début permet non seulement de définir une vision claire, mais aussi de mobiliser les équipes autour d’un objectif commun.
Technologies et outils pour une gestion optimale
La complexité croissante des relations avec les tiers dans le secteur public exige l’utilisation de technologies avancées pour automatiser les tâches répétitives et améliorer la précision des évaluations. Les solutions modernes, comme l’IA documentaire, permettent d’identifier rapidement les anomalies et d’évaluer les risques en temps réel.
Par exemple, un organisme d’habitat social a récemment adopté une plateforme TPRM intégrant ces fonctionnalités. Grâce à cette solution, il a pu réduire de 40% le temps consacré aux audits manuels, tout en augmentant la fiabilité des données collectées sur ses sous-traitants.
Selon EY, l’adoption de technologies basées sur l’intelligence artificielle améliore l’efficacité opérationnelle des programmes TPRM de 30%, tout en réduisant les coûts liés à la gestion manuelle.
Expertise Aprovall : clé du succès
Dans un environnement où les risques tiers sont en constante évolution, l’expertise d’Aprovall se distingue comme un levier essentiel pour accompagner les organismes publics dans la mise en œuvre de solutions robustes et adaptées. En combinant une méthodologie éprouvée et des outils technologiques avancés, Aprovall aide ses partenaires à atteindre une résilience opérationnelle tout en respectant les normes réglementaires les plus strictes.
Cette approche est d’autant plus pertinente que selon une étude de KPMG, 85% des entreprises considèrent la gestion des risques tiers comme un facteur clé pour améliorer leur résilience globale.
Conclusion
L’expertise d’Aprovall ne se limite pas à fournir des solutions technologiques. Elle repose également sur un accompagnement humain, permettant aux organismes publics de transformer leurs défis en opportunités. En combinant une gestion proactive, une formation continue et un suivi personnalisé, Aprovall contribue à bâtir un écosystème partenarial sécurisé, conforme et résilient.
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